Le coronavirus, on ne le présente plus, c’est ce virus qui affole le monde tant sa propagation fut rapide et qu’il a déjà causé des milliers de morts en traversant les frontières. Mais, ce qu’on oublie de dire c’est que même si nous avons la chance de ne pas croiser son chemin, il est capable de défoncer votre porte à coup de massue. C’est le récit de l’effondrement de ma petite économie d’entrepreneur. Des contrats annulés, un virus propagé au coeur de mon auto-entreprise.

J’ai bien pris ma vitamine C tous les matins pour contrer le virus et immuniser mon système, puis c’est mon travail qui a été atteint. Je ne l’avais pas vu arriver. Pour être honnête je le narguais les premiers jours en ignorant sa presse pour ne pas rentrer dans cette paranoïa que nous connaissons tous aujourd’hui. Ça ne fait que 2 semaines que je me suis intéressée au coronavirus. 2 Semaines que les médias et supports digitaux nous plongent dans son mélodrame. Alors, je n’ai pas vidé le rayon de pâtes mais j’ai tout de même rajouter à ma routine vitamine C du gel Hydroalcoolique afin de renforcer ma protection contre les gouttelettes virales semées sur mon passage. Mon mois de mars s’annonçait très chargé avec plusieurs contrats signés depuis depuis des mois. C’était sans compter que ce virus allait annuler tous les événements de plus de 5000 personnes, puis 1000 personnes. Bref, l’intégralité de mes efforts a été anéantie !

Tous mes contrats annulés à cause du coronavirus

Depuis 3 mois, j’avais pris la mauvaise décision de ne travailler que pour des événements. En 2020, on doit appeler ça « un mauvais choix de carrière ». Bien qu’il ne m’ait toujours pas contaminé, il a officiellement tué mon business, ma stratégie et accessoirement m’a mis dans le rouge. Étant freelance, ma petite affaire s’est effondrée en quelques annonces du gouvernement. Consciente qu’il s’agit de mesures sanitaires préventives, je n’ai pu m’empêcher de le prendre comme une attaque personnelle, un échec, une défaillance de ne pas l’avoir vu venir. Après m’être auto-victimisée durant plusieurs jours, à pleurer les monts et merveilles que j’avais planifiés, j’ai dû me rendre à l’évidence qu’il fallait que je concentre mon énergie sur les solutions. Surtout que le coronavirus a beau tué des entreprises en mettant l’économie mondiale en danger, les factures, elles, ne sont pas sans reste et continuent de contaminer ma boîte aux lettres. Ah, les factures, c’est sûr, même un virus n’est pas capable de les arrêter. Ne cherchez pas, aucun antidote n’a été trouvé à ce jour.

Quels sont les activités en freelance touchées ?

Pourtant, le télétravail est de plus en plus acclamé par les entreprises avec une mise à distance des employés pour éviter la probabilité d’une épidémie interne. On pourrait y voir une opportunité à saisir pour les freelances qui n’ont pas besoin de se déplacer et qui ont l’habitude de travailler à distance. On imagine dans le meilleur des scénarios que certains ont le vent en poupe comme le consultant, l’infographiste, le web designer, le community manager et j’en passe. Détail non négligeable, mais l’effondrement de l’économie réduit les budgets des entreprises qui n’ont d’autres choix que celui d’annuler des contrats et de privilégier des solutions rapides. Pas seulement l’événementiel est touché, c’est l’ensemble des secteurs d’activité qui se retrouve impacté. 

Sommes-nous donc contraints d’attendre que la tempête passe pour retrouver le bon fonctionnement de notre activité en freelance ? Non, ce serait un suicide économique personnel que d’attendre. La seule issue est de devenir la solution. Un remue-méninges s’impose ! Dans l’ère du numérique où la communication peut se faire via des écrans, la solution se trouve là au bout d’une simple connexion internet. Encore faut-il remuer les méninges pour l’adapter à son client et en faire non pas votre solution, mais la sienne.

Comment remonter la pente économique et psychologique lorsque le coronavirus tue votre business ?

Winston Churchill a dit « un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté », c’est un début pour annoncer la couleur optimiste à créer pour votre activité. 

Dans un premier temps, je vous suggère tout de même de pleurer un bon coup tous les contrats annulés à cause du coronavirus. Ensuite séchez vos larmes, prenez un autre mouchoir et criez aussi fort que vous le pouvez afin d’évacuer votre colère. Bon, le mouchoir pour cette dernière étape n’était pas indispensable, mais si des larmes venaient se joindre à la partie, laissez couler.

À présent que vous êtes un esprit léger, vous êtes fin prêt à affronter l’obstacle que vous rencontrez ! Pour cela, munissez vous d’un cahier et d’un stylo, il est temps de créer les solutions. Quelque soit votre activité, si elle a été atteinte par la pandémie du coronavirus, dites-vous que vous pouvez aussi créer un nouveau marché ou une nouvelle niche. Faites un brainstorming sur toutes les alternatives même insensés que vous pouvez trouver. Dans un climat de peur, il y a certainement des solutions que votre activité peut offrir à vos clients pour l’atténuer et faciliter leur vie. Elles existent, et c’est à vous de les créer. C’est un challenge que vous devez prendre si vous tenez à votre business. Le mot clé, c’est « ALTERNATIVE ». 

Une bonne attitude pour des solutions à plus haute altitude

À partir de ce schéma, faites un top 10 ou 5 des idées les plus réalisables dans un délai court, puis gardez les autres au chaud pour vous inspirer dans l’évolution de votre travail. Parmi les dernières idées, finissez par en choisir une que vous pouvez mettre en place dès maintenant et proposez cette solution à vos clients. À chaque situation inédite, une réponse inédite. Sachez que vous avez peut-être l’opportunité aujourd’hui de faire la différence sur vos concurrents en apportant le plus qui fera la différence.

Naturellement, je n’ai pas la solution miracle pour votre business, mais c’est l’attitude qui compte, celle de ne pas sombrer dans le mélodrame d’un virus qui fige la société et fait couler des tas d’entreprises. Quand le navire commence à couler, ce n’est pas le moment de perdre ses moyens ! En gardant un esprit positif, vous verrez les idées venir à vous avec évidence. Quand on se met à la place du client, c’est peut-être plus facile car le client mécontent se fout du problème, il veut la solution. Alors, prenez la place du client colérique qui va vous demander de faire le maximum, ce client a un tas d’idées farfelues, il s’en fout puisque ce n’est pas à lui de les mettre en pratique. Notez-les toutes même si elles paraissent folles, c’est en triant celles qui le sont plus que d’autres que vous trouverez LA solution. Une piste serait de s’inspirer du mouvement Stay at home qui contourne la crise en profitant de celle-ci.

L’échec serait de ne pas essayer

Lorsque j’ai appris que l’intégralité des événements que je devais couvrir s’annulaient, je me suis victimisée. Puis, j’ai arrêté de m’apitoyer sur mon sort quand j’ai compris que l’on ne peut pas tout contrôler, il y a des choses qui sont hors de notre contrôle, on doit s’adapter. Le plus important est de ne pas en faire un échec personnel, mais un challenge personnel. Le seul échec serait de ne pas essayer. Quelque part, c’est ce qu’il y a de plus palpitant dans le statut d’entrepreneur, cette adrénaline de devoir se surpasser quelque soit l’heure. C’est l’heure !

Si vous souhaitez discuter de votre problème et converser sur les alternatives possibles, partagez-le en commentaire. 

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